La Gigue cet instrument médiéval

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Plongez dans le monde de la gigue, un instrument musical mystérieux qui a longtemps intrigué les historiens. Découvrez son rôle dans les contextes liturgiques et son évolution au fil des siècles. Avec notre atelier, la Lutherie Occitane découvrez l’art du luthier, la fabrication d’instruments médiévaux pour mettre la lumière sur la cet instrument et redécouvrir notre histoire tout en musique. 

Origines de la Gigue

Les origines de la Gigue remontent au XIIe siècle, une période où cet instrument a suscité l’intérêt des chercheurs, longtemps énigmatique. Étudiant l’iconographie de l’époque, on trouve la Gigue principalement dans un contexte liturgique ou para-liturgique, souvent représentée entre les mains des Vieillards de l’Apocalypse, se démarquant ainsi de la vièle, instrument associé aux jongleurs de l’époque.

Au XIIe siècle, dans des régions telles que Moradillo del Sedano en Cantabrie, la Gigue a émergé sous une forme primitive, constituée d’un petit instrument monoxyle à une ou deux cordes, offrant des capacités musicales limitées. Les exemplaires des « 24 Vieillards de l’Apocalypse » à Saint-Pierre de Moissac sont parmi les plus célèbres de cette époque.

Évoluant avec le temps, notamment au XIIe et XIIIe siècles, la Gigue a adopté une forme en « 8 » avec des caractéristiques distinctes :

  • Une taille conséquente favorisant un soutien « da gamba » (sur les cuisses)
  • Généralement équipée de trois cordes
  • Une table et un fond plats

Contrairement à la vièle, la Gigue ne possède pas de touche. Les cordes sont placées haut au-dessus du manche et sont pincées par les doigts de la main gauche. La caisse de la Gigue, tout comme celle de la vièle, est sculptée dans une épaisse planche de bois, offrant ainsi une sonorité distinctive.

La Gigue a souvent été associée à un autre instrument d’importance dans les performances religieuses de l’époque, à savoir l’organistrum. Apparue au début du XIIe siècle, la Gigue a connu une popularité croissante jusqu’au XIIIe siècle, avant de progressivement perdre de sa notoriété.

Évolution de la Forme de la Gigue

Les récentes recherches ont permis d’identifier avec précision cet instrument longtemps mystérieux : la gigue. Apparaissant dans l’iconographie dès le XIIe siècle, la gigue était initialement associée à des contextes liturgiques ou para-liturgiques, souvent représentée entre les mains des Vieillards de l’Apocalypse, se distinguant ainsi de la vièle, instrument des jongleurs.

Au XIIe et XIIIe siècles, la gigue se transforme pour adopter une forme en « 8 » et développe des caractéristiques distinctes :

  • Une taille imposante qui permet un appui sur les cuisses (technique connue sous le nom de « da gamba »)
  • Généralement équipée de trois cordes
  • Une table et un fond plats
  • Pas de touche : les cordes sont positionnées au-dessus du manche et pincées par les doigts de la main gauche, contrairement à la vièle où les cordes reposent sur une touche.

La gigue se démarque ainsi clairement de la vièle par sa construction et sa manière de jouer. Cependant, tout comme la vièle, la caisse de la gigue est toujours façonnée dans une épaisse planche de bois, ajoutant une richesse sonore particulière à l’instrument.

Ce petit instrument est souvent associé à l’organistrum, un autre instrument religieux apparu à la même époque et qui a également disparu à la fin du XIIIe siècle. Ils partagent une signification et une utilisation similaires dans les contextes liturgiques médiévaux.

Utilisation de la Gigue dans les Contextes Religieux

L’utilisation de la gigue dans les contextes religieux remonte aux XII° et XIII° siècles, apportant une richesse musicale et culturelle à cette période de l’histoire. Cette petite instrument monoxyle à une ou deux cordes a suscité un intérêt croissant parmi les chercheurs ces dernières années, révélant des éléments fascinants sur son rôle et son association avec les pratiques religieuses de l’époque.

Association fréquente avec l’organistrum

La gigue est étroitement associée à l’organistrum, un autre instrument utilisé dans les contextes religieux. Leur apparition conjointe au début du XII° siècle et leur disparition à la fin du XIII° siècle témoignent de leur importance dans la musique sacrée de l’époque. Ces instruments étaient souvent utilisés ensemble pour accompagner les rituels religieux, ajoutant une dimension sonore et spirituelle aux cérémonies.

Apparition et disparition aux XII° et XIII° siècles

L’iconographie du XII° siècle révèle la présence de la gigue dans des contextes liturgiques ou para-liturgiques, notamment entre les mains des Vieillards de l’Apocalypse. Au fil du temps, cet instrument a évolué pour prendre une forme plus élaborée, devenant un instrument en forme de « 8 » avec des caractéristiques distinctes telles qu’une taille importante permettant un appui sur les cuisses, trois cordes, et un design sans touche.

Les gigues des « 24 Vieillards de l’Apocalypse » de Saint-Pierre de Moissac sont particulièrement renommées pour leur raffinement et leur contribution à l’expression musicale de l’époque. L’archéologie musicale du Tympan de Moissac a permis de mieux comprendre l’évolution de la gigue et son importance au sein des pratiques religieuses médiévales.

Rôle dans les pratiques religieuses de l’époque

La gigue a joué un rôle essentiel dans les pratiques religieuses du XII° et XIII° siècles, ajoutant une dimension sonore et émotionnelle aux célébrations liturgiques. Son association avec l’organistrum témoigne de la créativité et de la diversité des instruments musicaux utilisés dans le cadre de la spiritualité médiévale, enrichissant ainsi l’expérience des fidèles et des clercs.

Grâce à son évolution stylistique et technique, la gigue a su s’adapter aux besoins musicaux des églises et des monastères de l’époque, offrant une sonorité unique et envoûtante qui résonnait dans les murs des édifices sacrés. Son influence perdure encore aujourd’hui dans l’étude de la musique médiévale et dans la préservation de ces traditions musicales anciennes.

Comparaison avec d’Autres Instruments de l’Époque

Dans le monde de la musique médiévale, la gigue se distingue par ses caractéristiques uniques qui la différencient de la vièle et de l’organistrum, tout en apportant des innovations qui ont eu un impact significatif sur la musique de l’époque. Explorons ces comparaisons et découvrons comment la gigue a marqué une évolution dans le paysage musical médiéval.

Différences avec la vièle et l’organistrum

Comparée à la vièle, la gigue se démarque par sa forme « en 8 », sa taille imposante nécessitant un appui sur les cuisses, et l’absence de touche pour les cordes. Contrairement à la vièle qui repose sur une touche, les cordes de la gigue sont crochetées par les doigts de la main gauche. De plus, la caisse de la gigue est chantournée dans une épaisse planche de bois, la distinguant clairement de la vièle.

La gigue est souvent associée à l’organistrum, autre instrument religieux de l’époque. Bien que les deux instruments soient apparus au XIIe siècle et aient disparu à la fin du XIIIe siècle, ils présentent des différences notables. L’organistrum, plus imposant, possédait des caractéristiques distinctes de la gigue, notamment en termes de structure et de fonctionnement.

Innovations et particularités de la gigue

L’évolution de la gigue au fil du XIIe et XIIIe siècle a été marquée par des innovations importantes. Initialement conçue comme un petit instrument monoxyle à une ou deux cordes, la gigue a évolué pour adopter une forme plus complexe avec généralement trois cordes et des caractéristiques spécifiques telles qu’une table et un fond plats. Sa conception unique, incluant un appui « da gamba », a permis aux musiciens de jouer de manière distinctive et expressive.

Impact sur la musique médiévale

La gigue a joué un rôle crucial dans le développement de la musique médiévale, en apportant de nouvelles possibilités sonores et techniques. Son association avec des contextes liturgiques et para-liturgiques lui a conféré une aura spéciale, influençant le répertoire musical de l’époque. En collaborant souvent avec d’autres instruments, notamment l’organistrum, la gigue a contribué à enrichir les performances musicales médiévales et à élargir les horizons artistiques de l’époque.

En conclusion, la gigue a représenté un jalon essentiel dans l’histoire de la musique médiévale, distinguant par ses caractéristiques uniques et son héritage culturel. Son impact durable sur la musique de l’époque en fait un instrument emblématique qui continue d’inspirer et de fasciner les passionnés de musique médiévale à ce jour.

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